Arrivée de l'ambassadeur du Périgord-Angoumois

Messages : 2 Date d'inscription : 27/05/2013

Orthon avait chevauché crânement. Le temps n'avait pas été de la partie, pluie, orages, soleil avaient animé le voyage. Arrivé au castel, il demanda aux gardes de bien vouloir l'annoncer.

Bien le bonjour, veuillez, s'il vous plaît, annoncer ma venue à qui de droit. Je suis Orthon du Périgord-Angoumois. Voici ma lettre de créance:

Citation :

Arrivée de l'ambassadeur du Périgord-Angoumois Annonc12

Nous, Fergy, XIe Comtesse du Périgord et de l'Angoumois,
& Nous Ricco, Chancelier du Comté du Périgord et de l'Angoumois,

Aux auctoritez diplomatiques des provinces du domaine royal,
A tous, présents et ad venir,
Salut.

Dans nostre grande sagesse et pour le rayonnement de notre bon comté,

Avons arrêté et arrêtons ce qui suit :

Que sont étendues les charges de son Excellence Orthon, qui se voit ajouté à la charge de l'ambassade de Normandie, celle d'Alençon, du Maine, d'Orléans et de Champagne. Ainsi, son excellence Orthon nous représentera auprès de tout le domaine royal.
Ses obligations et prérogatives prennent effet immédiatement.

Plaise au Tout-Puissant d'épauler notre fidèle diplomate en ses nouvelles charges !

Ainsi soit-il.

Orthon attendit patiemment sur son fidèle Zéphyr, observant les alentours.

Messages : 916 Date d'inscription : 07/08/2011 Localisation : Compiègne

Il y avait des jours comme ça où tout se bousculait à l'entrée de Ratafia. Hersent avait à peine terminé son entretien avec les deux diplomates lorraines, que Lubin, roulant des yeux mi-figue mi-raisin, lui annonça la venue d'un émissaire venu de lointaines contrées. Il possédait les lettres de créances requises et attendait qu'on le conduise à ses bureaux.
Elle lissa les plis de sa robe, geste parasite dont elle ne pouvait se défaire et rajusta la voilette qui ornait son chignon.

Le bonjour Vostre Excellence Orthon. Lubin, mon huissier est venu me quérir dès votre arrivée. Je vous souhaite la bienvenue à Ratafia, siège des Ambassades champenoises. Je suis Hersent d'Ar Sparfel, Vice Chambellan de Champagne, pour vous servir.

Elle prit les lettres de créances et les lut, souriant lorsqu'il vit que Messire Ricco était devenu Vice Chancelier, ils se croisaient à la Curia, lui à la Grade Royale, elle au Guet Royal. Elle les rendit à l'ambassadeur qui devait être épuisé par son long voyage:

Excellence Orthon, veuillez me suivre je vous prie, il y a le petit salon qui est plus propice à une discussion de prise de contact que ce hall un peu trop froid. De plus, il y a de quoi ôter la poussière d'un voyage: le salon est équipé d'un cabinet de toilette dissimulé derrière un paravent ouvragé. Les serviteurs veillent à ce qu'il y ait brocs d'eau tiède à disposition linges propres, savon, nécessaire à rasage et même des chemises de rechange pour les cas désespérés.

Elle le guida vers le salon tout en demandant à Lubin de s'occuper de la collation traditionnellement offerte aux voyageurs épuisés... partager le pain et le sel, acte aristotélicien mais aussi geste de paix et de concorde.

Installez-vous près de l'âtre ou préférez-vous vous rafraîchir auparavant?

En attendant la réponse de l'ambassadeur, elle disposa sur un grand coffre, un lourd plaid en tissu damassé et brodé: ainsi la table de fortune était installée, prête à recevoir les plateaux et les boissons.

Messages : 2 Date d'inscription : 27/05/2013

Orthon attendit peu. Tout en flattant l'encolure de son cheval, il vit venir à lui un homme affable lui souhaitant bienvenue en terre champenoise. D'un geste sûr, il prit les documents tendus et se mit à les étudier. Après un instant, il demanda à Orthon de le suivre. Laissant son cheval et s'époussetant quelque peu il le suivit à travers des couloirs avant d'atteindre un bureau où l'attendait une jeune femme qui se présenta à lui.

Je vous remercie de votre accueil dit-il en reprenant ses lettres de créances qui avaient changé de mains et venaient d'être lues.

Orthon suivit la jeune femme qui le menait à un salon tout en observant les lieux.

Installez-vous près de l'âtre ou préférez-vous vous rafraîchir auparavant ? dit-elle

Franchement, j'ai envie d'être près d'un bon feu ! Le temps n'a pas été clément sur la route. J'ai les mains glacées et des frissons dans le dos. L'âtre me redonnera rapidement la chaleur dont mon corps a besoin.