Venue d'un conseiller fugitif

Lubin effaré vint trouver le vice chambellan dans son bureau pour lui annoncer la venue du juge de Champagne. Après avoir grandement hésité, Hersent se porta à la rencontre du juge:

Le bonjour sieur Valois. Je pense que Damoiselle Corneillie ne tardera pas à vous recevoir. Elle lui présenta un siège confortable et fit signe à Lubin d'aller quérir de quoi restaurer le juge qui semblait fatigué et un peu sur la défensive: installez-vous tranquillement près du feu, ici, personne ne viendra vous ennuyer ou vous demander des comptes. Même moi, je suis ici dans le cadre de mes fonctions diplomatiques. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, Lubin est là et pourra m'appeler si cela requiert ma présence.

Une fois Lubin revenu des cuisines, Hersent salua de la tête le juge et regagna ses bureaux où des piles de parchemins attendaient une signature et un scel.

Valois fut quelque peu surpris de voir dame Hersent venir l'accueillir.

La saluant comme il se devait, Dame Hersent, s'inclinant légèrement mais son regard à l'affut du moindre mouvement ou détail suspect.
S'avançant vers le fauteuil, je vous avoue qu'un peu de confort ne saurait me déplaire, surtout depuis c'est derniers jours.

Une fois seul, Valois s'installa confortablement, oubliant un instant ce qui l'avait conduit sur les routes, fuyant un destin funeste.

Jean, le servant personnel de Demoiselle Corneillie a vite eu vent de la venue du juge de Chamapgne en fuite. les consignes de discretions sont de mise, pour cette rencontre des plus délicates, mais qui, tous l'espère surement, aboutiera à la paix.

JEAN : Bonjour votre honneur ... c'est un plaisir. Le Chambellan Corneillie vous attend avec le représentant diplomatique de l'ordres du sépulcre. Si vous voulez bien me suivre vers le bureau de sir Rakam.