De la Chancelière Flamande

Ayant reçu un courrier du Chambellan lui même la priant de lui rendre visite à la Chancellerie Champenoise, l'Italienne avait fait route, appréciant pour une fois la rapidité du voyage. Vrai que Flamands et Champenois étaient voisins et la Chancelière n'avait que trop rarement l'occasion de s'y rendre. Vivement qu'elle prenne congé du conseil... mais pour l'heure, elle avait reprit pour un tour.

Lorsque sa voiture s'arrêta, elle se fit aider par son valet pour en sortir et observa l'édifice devant elle. Un sourire glissa sur son visage. C'était très beau, tout à fait à son gout. Souriante, elle se tourna vers son valet.

Va donc m'annoncer à la garde si tu veux bien. Je vais rester là à contempler les murs en attendant.

Elle avait l'habitude que ses gens lui obéissent, et pour cause, elle était juste avec eux, aussi s'attendait elle à un minimum de respect. Et comme de bien entendu, le valet fila annoncer la Chancelière des Flandres.

Le jeune Chambellan écrivait ses derniéres missives aux différents régnants du Royaume quand il fit dérangé par un valet étranger. Celui se présenta au chambellan.

Bien le Bonjour

La premiére délégation étrangére était déjà arrivée. Il en était ravis. Il se rendit avec le valet a la rencontre de son homogue Flamand a priori.
La jeune dame était resté en dehors de l'enceinte, on lui ouvrit les portes.

Bonjour

s'incline légèrement

Je suis Arthur Pendragon, Chambellan de Champagne.

Il sourit a la jolie brune et enchaîna juste aprés elle.

Je suis ravis de vous rencontrer, vous avez la un belle accent pour une dame du Nord.

Il l'invita a rentré et rétorqua

Ah non du tout qui vous a dit cela ? Je souhaite m'entretenir avec la Chancelière, mon cousin je le vois ainsi pour ainsi dire.

Arthur demanda au valet présent a l'entrer d'apporter quelques amuses bouches et un vin de champagne pour offrir a la délégation flamande.

Elle marqua une seconde d'étonnement lorsqu'il évoqua son accent. Rares étaient ceux qui le remarquaient.

Je suis Italienne de naissance, d'où l'accent chantant. Mais je vis en France depuis mes dix-huit ans environ, ça m'a laissé le temps d'arrêter de parler avec les mains.... sauf quand je suis énervée.

Elle lui décocha un sourire amusée, puis acquiesça.

Et bien je suis ici, à votre entière disposition pour ainsi dire.

Sourit aux propos de la chancelière, le valet venait tout juste de revenir avec de quoi restaurer la flamande et le chambellan ainsi qu'un vin de champagne qu'il avait gardé dans les caves du castel pour ce genre d’événement.

Bien, puisque vous êtes a mon entière disposition

dit il en décochant un léger sourire

Je vous propose dans un premier temps de quoi vous restaurer et vous hydrater avec l'un de nos meilleurs vin champenois. Nous parlerons diplomatie tout juste aprés dans un bureau prévu a cet effet.

Un sourire amusé vint se ficher sur son visage? Il n'avait pas perdu un mot de ce qu'elle avait dit de toute évidence. Heureusement qu'elle parlait encore peu pour le coup.

Et bien ma foi, la collation me semble une excellente idée, et je n'ai jamais eu l'occasion de gouter l'un de vos vins si réputés. Ce sera donc avec grand plaisir.

Elle prit donc un verre, ayant une nette préférence pour l'alcool, à son âge, on se refait pas, et sourit au Chambellan leva son verre.

A nos futurs discussions, qui je l'espère, seront prolifiques.

Sourit il espérait que son homologue apprécierait l'humour, car le jeune Pendragon en avait pas mal, même si, dans ce genre d'entretien il évitait. Enfin qui aime bien châtie bien comme on dit.
Il se servit a son tour, puis trinqua avec la brune.

Elles le seront ! J'en suis persuadé.

Il tendit le plat de biscuit a la chanceliére.

Juste aprés ce verre de l'amitié nous nous rendrons dans nos bureaux.

A la votre !

Arthur, aprés avoir trinqué, boit son verre en regardant La Chanceliére. Une fois terminé il posa son vert, puis se leva.

Bien, je pense qu'il est temps de passer aux choses sérieuses, bien que votre compagnie ne me déplaît pas !

dit-il en souriant tout en lui tendant son bras.

M'accompagnerez vous dans des bureaux plus adéquate, je vous montrerais en même temps l'architecture du castel

Il espérait tout de même qu'elle ne lui refuse pas le bras, le jeune Pendragon, n'aimait pas se faire remettre a sa place surtout quand la dame avait un charme particulier, certainement dû a ses origines.