Arrivée Deswaardienne, à savoir la Chancelière de Flandres.

Messages : 2 Date d'inscription : 25/04/2012

Figure diplomatique à la tête d’une petite lancée, la Deswaard, juchée sur un hongre vicomtal, emmitouflée en une riche pelisse de vair obombré, se présente à l’entrée même des Ambassades Champenoises. La bâtisse, savamment architecturée, est prestement étudiée par des prunelles d’obsidiennes, qu’elle a trop clair, au demeurant.

Ainsi, le convoi s’arrête-t-il sous les directives d’une sénestre gantée qui vient brièvement stopper le mouvement.
Le garde, de faction, est salué.

Le Bonjour vous va, Sentinelle.

L'étalon, passablement énervé, s’était quelque peu agité, ce qui lui valu le droit de voir se resserrer l’étau du mors sur sa bouche retors. La Noldor, de son côté, restait inchangée, flegmatique à souhait, tandis qu’un page de sa mesnie, un valet avisé, se racle la gorge dans la buée des nasaux, parmi les hennissements des montures, le raclement des sabots, et prend prestement la suite de sa Dame.

Quiou Deswaard Noldor, Vicomtesse de Maldeghem la Loyale, Dame de Beselare la Dévouée et accessoirement Chancelière des Flandres, vous salue et mande à être reçue icelieu.

Bref hochement de tête de la Funeste qui confirme ainsi les propos de son valet.

Invité

Federyc passant par le hall d'accueil vit deux émissaires qui attendait.
Galanterie oblige, il commença par la Dame.

Bien le bonjour Excellence et bienvenue au Castel du Ratafia, siège des ambassades champenoises, j'espère que vous avez fait bon voyage?
Je me nomme Federyc, ambassadeur en charge de la Franche-Conté.
Notre Chambellan ne va pas tarder a arriver, puis-je en attendant me permettre de vous installer dans les fauteuils et vous servir un petit rafraîchissement?

Messages : 2 Date d'inscription : 25/04/2012

Entre temps, la Deswaard, était descendue de son destrier dont elle avait savamment laissé la charge à son page pour mieux s’avancer vers l’entrée. Ainsi, patiente et flegmatique, nullement départie de son habituel faciès empli d’un stoïcisme assuré, elle était postée là, engoncée en une vêture couleur de nuit révélatrice de son état d’esprit. La Terreur, si bien nommée, après s’être avancée plus avant à même la bâtisse, s’attardait à toiser, de marbre, un point, loin, trop loin pour qu’on puisse réellement savoir ce qu’elle pouvait très nécessairement contempler.
Arrive dès lors une Excellence, semblant soucieuse, encline à se montrer utile.

Le Bonjour vous va, Excellence.

Brève inclinaison de la tête pour étayer ses propos, alors qu’elle resserre plus surement, par le même temps, l’encolure de son vêtement, comme pour tenter en vain de réchauffer la froideur éternelle qui est en elle.

Je salue votre sollicitude et ne manquerai guère de me la remémorer souvent, cependant, je ne goutte que peu la boisson et ne la gâcherai ainsi pas. Du reste, en ce qui concerne votre proposition de prendre repos à même vos assises, je me dois de vous répondre que j’aspire pour le moment à me tenir debout.
Mais merci à vous.

Et la Deswaard d’afficher le plus franc sourire qu’il lui soit possible de dessiner sur ses lèvres purpurines, ce qui n'est pas gagné, et ce, pour montrer sa reconnaissance, ou du moins essayer.

Messages : 109 Date d'inscription : 09/02/2012 Localisation : Reims, Rome, Paris

Le chambellan ne tarda pas à arriver saluant toutes les personnes présentes.

Bonjour Votre Excellence. Je suis Thomas d'Azayes, le chambellan de Champagne. Je vous souhaite la bienvenue en notre beau duché de Champagne. J'en profite pour vous remercier du courrier que nous avez fait parvenir pour soutenir notre duché dans les troubles qu'il a connu.

Si vous le souhaitez, je vous propose de prendre quartier dans les appartements qui seront réservés à votre délégation. Nous pourrons y discuter à notre aise.

» Une missive venue des Flandres